Visceral Vapors

Posted by yourkitty on October 15, 2010 · 2 Comments 

  

Tout le monde est au courant des dangers présentés par l’infâme cigarette. Il n’y a plus personne pouvant prétendre ne pas savoir qu’en goûtant à ce petit cylindre il risque une mort lente et douleureuse, il nuit gravement à sa santé et à celle de son entourage, et il tue des millions de spermatozoïdes (peuchère).

Alors, pourquoi continuons-nous à fumer ? La réponse est plus complexe que la “simple” toxicomanie (ce qui reste, bien entendu, la cause physiologique principale).

Si on réfléchit, on se rend compte que les médias sont toujours aussi impliqués dans le problème qu’auparavant ; les avertissements contre les dangers du tabac sont diffusés en concurrence avec toutes les images sexys qui immortalisent l’acte de fumer comme une tendance rebelle. Qui est-ce qui oserait contredire le fait qu’une photo de BB, une clope à la bouche, produit un effet légendaire sur l’esprit ? Qui est-ce qui aurait déjà tiré une latte sans se sentir, juste un peu, comme l’hôte d’une icône culturelle ?

Tels sont les paradoxes qui menacent une société ayant proclamé une déclaration de guerre contre le tabagisme mais pour qui la fumée demeure un symbôle de libertinage, d’intimité, de sensualité…

Although less present than in France, the cultural tradition of the cigarette has its place in America, as well. What is it about smoking that attracts us visually, generation after generation?

The archetypes are easily recalled: the ritualistic movements of the smoker as he flips open the pack, deftly slides out a single fag, taps it patiently against the palm of his hand, brings it slowly, with carefully-crafted carelessness, to his waiting, parted lips… Or the apprehensive gestures of the smoking woman, the quick drags to match the pace of her high-heeled boots, the squinted eyes and big lips that leave traces of red around the end of the filter. And then the winding pillar of white that escapes from the victim like an irreverant laugh: I’m gonna die sooner or later, might as well go out on my own terms.

Reste qu’à se demander si tout cela provient exclusivement de la presse, ou s’il existe un désir inné chez l’homme pour le cliché du fumeur.

Is this all advertising and manipulation, or is there something more instinctive to our smoke-choked fantasies?

Love,

Your Kitty

 

Images by Peter Lindbergh for Polka Magazine

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